Dans le cadre de son engagement à promouvoir une coopération constructive avec l’ensemble des institutions de l’État et le secteur privé, et à favoriser l’échange d’expertises ainsi que la formation institutionnelle de haut niveau des compétences humaines. L’Organisation arabe pour l’industrialisation (OAI) a signé un mémorandum d’entente avec la Cour arabe d’arbitrage, relevant de la Ligue arabe.
En présence du conseiller Abdel Wahab Abdel Razeq, président du Sénat, l’ambassadeur Mohamdi Ahmed Nieh secrétaire général du Conseil de l'Unité économique arabe et Son Excellence M. Ali Abdi Awaare, Ambassadeur de la République fédérale de Somalie en Égypte
Lors de la cérémonie de signature qui a tenue au siège de la Cour arabe d’arbitrage, le général de division, ingénieur Mokhtar Abdellatif, chef de l’Organisation arabe pour l’industrialisation (OAI) a exprimé sa reconnaissance et sa fierté pour cette coopération avec la Cour, saluant son expertise en matière d’arbitrage commercial et de règlement des différends en matière d’investissements, tant au niveau national qu’international.
Le chef de l’OAI a indiqué que les domaines de coopération incluent la mise en œuvre de programmes et de sessions de formation conjointes destinés aux spécialistes dans les domaines de l’arbitrage commercial national, arabe et international, ainsi que des contrats commerciaux en portant également sur la valorisation des capacités de l’OAI en matière de formation administrative, technique et spécialisée, notamment dans les technologies modernes, l’intelligence artificielle, la transformation numérique et les technologies de l’information.
Le général de division ingénieur Mokhtar Abdellatif a souligné que l’OAI a, depuis longtemps, élaboré un plan ambitieux visant à développer et à renforcer les compétences des employés de l’ensemble de ses usines et entreprises, contribuant ainsi à la mise en œuvre du programme de modernisation institutionnelle et de numérisation en vue d’une gestion durable des ressources. Ce plan vise également à leur permettre de tirer pleinement parti de l’intelligence artificielle et des outils numériques modernes dans les domaines de la fabrication, de la production ainsi que de la réalisation et de la gestion des projets. Et ce, dans le cadre de la mise en œuvre de la Vision de l’Égypte 2030 pour le développement durable. Il a en outre précisé que l’Organisation dispose d’académies et d’instituts spécialisés en formation, fonctionnant selon les systèmes logiciels les plus récents et conformes aux standards de la quatrième révolution industrielle.
Dans le même contexte, le Général de division, ingénieur Mokhtar Abdellatif, a exprimé sa volonté de renforcer la coopération avec la Cour arabe d’arbitrage dans tous les domaines, en tirant parti des capacités industrielles et humaines avancées de l’ensemble des usines et entreprises de l’Organisation arabe pour l’industrialisation.
Pour sa part, le Conseiller Abdel Wahab Abdel Razeq, Président du Sénat, a exprimé sa fierté et son estime pour le rôle essentiel joué par l’Organisation arabe pour l’industrialisation, en tant que pilier industriel de l’État, dans la localisation des technologies, la consolidation de la production nationale, l’accroissement de la valeur ajoutée de l’industrie locale ainsi que dans le développement et le perfectionnement des compétences humaines. Il a également salué l’action de l’Organisation dans l’ameublement et l’équipement du nouveau siège du Sénat, situé dans la Nouvelle Capitale administrative, conformément aux normes internationales de qualité les plus récentes et dans les délais fixés par le calendrier prévu.
Pour sa part, le Conseiller Farouk Sultan, Président de la Cour arabe d’arbitrage et ancien Président de la Cour constitutionnelle suprême, a souligné l’importance de tirer profit de l’expertise avancée de l’Organisation arabe pour l’industrialisation en matière de systèmes de formation, afin de renforcer les capacités institutionnelles et l’excellence organisationnelle numérique, tout en accompagnant les évolutions technologiques rapides dans les domaines de l’intelligence artificielle et des technologies émergentes. Il a ajouté que cela contribue à préparer les institutions à intégrer les processus de numérisation et à en garantir la pérennité, mettant en avant l’importance de l’échange d’expériences dans le domaine des contrats commerciaux et d’investissement.